Écoute ce surprenant coup de timbale, d’abord forte puis piano ! Mahler fait répéter plusieurs fois ces deux notes pour mettre en marche un mouvement qu’il veut « calme et fluide ».
Une mélodie ondoyante surgit aux violons avant de passer brièvement
aux clarinettes et
aux flûtes.
Quel étrange dialogue entre les clarinettes et les cordes ! C’est normal : Mahler raconte le prêche de saint Antoine de Padoue aux poissons, d’où cette atmosphère à la fois ironique et fuyante !
Quelle imagination ce Mahler !